Les collaboratrices et collaborateurs sont notre grand potentiel

Caritas Suisse accomplit sa mission grâce à l’engagement inlassable de son personnel

Décrivez-nous qui travaille à Caritas Suisse.

Les personnes qui travaillent à Caritas Suisse sont le bien le plus précieux de notre organisation. Elles mettent les êtres humains au centre de leurs préoccupations et ont un engagement hors du commun. Nos collaboratrices et collaborateurs veulent être proches des personnes que nous soutenons. Et ça se sent dans la manière de se comporter au quotidien, même dans la façon dont nous fonctionnons entre nous, dans les équipes, entre les chefs et les collaborateurs, entre collègues. On ressent une culture du respect très forte chez nous. Les personnes qui viennent travailler chez Caritas Suisse partagent cette culture.

Caritas Suisse est-elle compétitive avec ses conditions d’emploi?

Oui, clairement. Nous ne pouvons pas toujours offrir les salaires que proposent d’autres secteurs d’activités, et c’est bien normal, mais nous avons un paquet de prestations sociales remarquable. On en revient aux valeurs: on vient aussi travailler chez Caritas Suisse parce que cela a du sens.

Qu’en est-il du télétravail?

Nous avons un bon équilibre avec la règle de maximum 50% du temps de travail en «mobile office». Peut-être devra-t-on aller plus loin selon l’évolution du marché du travail et les besoins. Mais la distance rend la conduite du personnel plus délicate. Le contact régulier reste nécessaire pour bien sentir comment vont les équipes. Et n’oublions pas que de nombreuses personnes doivent travailler au contact direct de nos bénéficiaires.

Notre organisation connaît une croissance forte, des fluctuations permanentes en besoin de personnel dans plusieurs mandats. Comment faire vite et bien dans le recrutement?

Il faut être très flexible, avoir des processus clairs entre les spécialistes RH, mais tout autant avec les cadres qui engagent du personnel. Ça demande d’être créatif, d’aller à l’essentiel et de trouver de nouveaux canaux de communication. On ne peut pas se contenter de publier une annonce. Il faut aller chercher les candidats. Par les excellentes compétences de mon équipe RH et l’implication des cadres, nous pouvons repérer et recruter les bonnes personnes. Mais ça n’est pas facile, le marché du travail est asséché. Nous travaillons beaucoup avec les réseaux personnels de nos collaborateurs et collaboratrices.

Le siège de Caritas Suisse est à Lucerne. Mais des équipes de dizaines de personnes travaillent à Boudry (NE), à Fribourg, à Matran, dans les cantons de Zurich, de Schwytz, d’Obwald, d’Uri, de Zoug, à Lausanne et à Genève. Et à l’étranger, dans 15 pays où nous avons des bureaux nationaux. Comment réunir tout le monde?

C’est un de nos grands défis. Nous comptons plus de 1’000 collaborateurs et collaboratrices en Suisse et à l’étranger. On constate que les types d’identification à l’employeur sont différents. Hors du siège, on a tendance à travailler pour le mandat local, dans le contexte local. La direction de Caritas Suisse et les conseillers RH doivent se projeter vers ces équipes décentralisées, nourrir le dialogue, transporter les valeurs. Mais les cadres sont aussi des relais très importants pour cela.

Comment évolue Caritas Suisse?

En raison de notre forte croissance, l’augmentation de l’efficacité est au centre de nos préoccupations. Le secteur RH veut absolument simplifier la vie des cadres et des collaborateurs pour qu’ils se concentrent sur leur mission: par des processus numériques plus directs, des formulaires simples, une automatisation adéquate. Les enjeux sociaux en Suisse et les crises à répétition dans le monde nous poussent à renforcer la dynamique dans la manière de mettre ensemble nos compétences pour réaliser notre mission.

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