Nazar oublie les horreurs de la guerre en bricolant
Des guerres longues et dévastatrices impactent notre planète. Nous ne pouvons pas y mettre fin, mais ensemble, nous pouvons contribuer à rendre plus supportable la vie des victimes innocentes de ces conflits. Même quand la situation paraît sans issue, il y a des moyens d’apporter un certain soulagement dans le quotidien si lourd de la guerre.
Dans le quotidien de la guerre, les contes sont un précieux refuge. Les enfants peuvent plonger dans un monde imaginaire et tout oublier autour d’eux. Les contes sont racontés partout dans le monde – et nous en avons rassemblé quelques-uns pour vous dans les pays où nous menons des projets. Commandez gratuitement le livre de contes numérique de Caritas.
Une lueur d'espoir pour Nazar et sa familleen Ukraine
Nazar (9 ans) adore bricoler. Cette activité lui fait oublier pour quelques heures les horreurs de la guerre. Ses parents ont dû emmener leurs enfants loin de leur ville d’origine quand leur maison a été détruite par un missile. Ils ont d'abord été logés dans un immense dortoir avec 200 autres personnes. Mais la guerre les a aussi atteints là-bas et les parents n’avaient aucune opportunité d’emploi.
Ils ont donc continué à fuir les combats. Ils ont commencé à se construire une nouvelle vie à Cherkasy. Mais même là, ils entendent sans cesse le bruit des explosions et doivent régulièrement se rendre dans les abris. Nazar et son frère vont à l'école.
«J'aime jouer avec les jouets au groupe de jeux. Mais je n'aime pas quand l'alarme se déclenche et que nous devons aller dans les abris.»Nazar9 ans, Ukraine
Depuis plus de trois ans, les enfants doivent composer avec la menace de la guerre. Cela pèse lourdement sur l'âme du jeune garçon. Chrystyna, la mère de Nazar, a entendu dire par d'autres réfugiés que Caritas Spes offrait divers soutiens. Lorsqu'elle s’est inscrite au centre, elle a vu qu'une aide psychologique et une thérapie du langage étaient également proposées.
«Les enfants aiment beaucoup se rendre aux après-midis jeux et bricolage du centre. Ils me montrent ensuite toujours avec grand plaisir ce qu'ils ont créé.»Chrystynala mère de Nazar
C’est exactement ce dont Nazar a besoin pour son développement et pour assimiler ce qu'il a vécu. Les locaux protégés de notre partenaire Caritas Spes offrent un refuge aux enfants traumatisés. À côté de l’école, Nazar et son frère y passent leurs après-midis à bricoler et à jouer. Ils bénéficient aussi d'un suivi thérapeutique et peuvent tout simplement être des enfants.
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Photo de couverture: Dans les locaux protégés de Caritas Spes, Nazar participe avec son frère à des après-midis jeux et bricolages au cours desquels il oublie pour un temps les horreurs de la guerre. © Alyona Kovtunovych und Lada Maznytska